La piste 2024 se dévoile !
Les fans de la grande classique du Supercross international, qui se déroulera à la Paris La Défense Arena les 16 et 17 novembre prochains, connaissent déjà le plus gros du plateau de grande classe qui leur sera proposé : Jett et Hunter Lawrence, Cooper Webb, Dylan Ferrandis, Malcolm Stewart, Tom Vialle, Jo Shimoda… Aujourd’hui, il est temps de dévoiler le terrain de jeu qui sera proposé à ces stars du SX mondial !
« La piste du Supercross de Paris est toujours la plus importante de l’année pour nous, tout simplement parce qu’elle est chargée de mettre en évidence les qualités des meilleurs pilotes du monde et de leur permettre de faire la différence entre eux, tout comme de remonter après un mauvais départ ou un incident de course », explique Jean-Luc Fouchet, créateur de JLFO, du championnat de France – SX Tour et prestataire « piste » historique du SX de Paris.
« Depuis que l’épreuve s’est installée à la Paris La Défense Arena en 2017, nous bénéficions d’une surface de piste aux normes US, qu’il s’agit d’exploiter au mieux. Nous devons aussi incorporer -ce qui n’existe pas en championnat américain- les rampes des Freestylers, y compris celle permettant des sauts de 35m de long, proposés pour la première fois l’an dernier et que l’organisateur nous a demandé de reconduire, vu la réaction très positive du public ! Enfin et surtout, l’ingrédient premier et primordial de la piste, à savoir la terre, que nous ré-utilisons chaque année, est idéale : ni trop dure, ni trop souple, belle couleur, on ne pourrait rêver mieux pour l’épreuve-phare de la saison ».
« A Paris, nous pouvons faire le choix d’un départ sur toute la longueur de la piste, soit 90 mètres, ce qui permet aux pilotes comme aux machines de s’exprimer au maximum et donne une ampleur très spectaculaire à ce moment qui est le plus important de la course », précise Cédric Lucas, qui dessine et réalise les pistes pour le compte de JLFO et du SX de Paris depuis plus d’une décennie.
« Après ce départ tournant vers la gauche comme de coutume -les pilotes disposant de leur frein arrière pour contrôler leur trajectoire en rentrant dans la partie « entonnoir »- on entame un des deux grands enchaînements techniques du circuit. J’ai mis ces enchaînements sur chaque extérieur de la piste afin qu’ils soient les plus longs possibles et le plus proche possible des spectateurs. Chacun de ces enchaînements se termine par un virage 180° sur la gauche, c’est-à-dire le type de virage le plus propice aux dépassements. Un pilote qui a pris l’avantage lors de l’enchaînement rythmique pourra concrétiser par un dépassement soit par l’extérieur en enquillant le vélodrome, soit par l’intérieur en block-passant ».
« Les whoops sont toujours une section-clé de la piste et à Paris nous les construisons traditionnellement sur un mode « costaud ». Cette année ils seront précédés d’un « mur », « wall jump » comme disent les Américains, qui apportera une bonne dose de technicité. Il s’agira de reprendre un maximum de vitesse à la sortie de ce wall-jump, pour aborder au mieux les whoops. On peut même imaginer qu’un pilote ultra-technique ou décidé à « débrancher » choisisse de sauter depuis le wall jump jusqu’à l’entrée des whoops, comme cela s’est vu parfois aux US cette année ! On verra sur place. »
« Ce que l’on a aussi constaté cette année aux US », conclut Cédric, « c’est que le bac à sable faisait souvent la différence. A Paris il sera disposé au milieu d’un secteur de piste très technique d’un bout à l’autre. A la réception du grand pont de FMX, il y aura d’abord un virage à droite et à plat, suivi d’un bac à sable en épingle lui aussi à droite. L’utilisation du frein arrière sera délicate et le dosage avec l’accélérateur aussi. On jouera sur la profondeur du bac à sable pour qu’il offre bien une trajectoire intérieure et une extérieure. Le bac à sable donnant sur la ligne de départ -en sens inverse et en courbe vers la gauche – la vitesse de sortie sera primordiale pour éviter ou favoriser un dépassement. Cette zone sera vraiment propice à des rebondissements de course, je pense. »
Maintenant que vous savez tout sur cette piste du SX de Paris 2024, vous pouvez choisir votre siège en fonction de vos préférences. Attention, le choix commence à se restreindre ! Mais heureusement, il n’y a pas de « mauvaise place » dans l’enceinte magique de la Pais La Défense Arena…